mardi 9 décembre 2008

Notre club déménage

Le centre sportif de Grez-Doiceau est fin prêt à nous recevoir. Nous allons déménager dans un superbe dojo de 150m2 tout neuf. Le 18 décembre 2008 nous aurons notre premier cours au centre sportif. Les horaires restent inchangés jeudi de 18:30 à 19:30 pour les enfants et 20:00 à 21:30 pour les ados et adultes.

jeudi 24 juillet 2008

changement de jour

A partir de septembre 2008 et jusquà notre déménagement vers le centre sportif, les cours aurons lieu le jeudi soir au lieu du lundi. Horaires identiques.

samedi 14 juin 2008

2 eme stage d'aïkido à Grez-Doiceau

Organisé par l'espace jeunes de Grez-Doiceau.

Du 25 au 29 août 2008 de 14:00 à 16:00.

Ecole Communale de Grez-Doiceau Rue Pont au Lin 22.

Pour enfants et ados de 6 à 18 ans.

Débutants bienvenus.

STAGE GRATUIT

Renseignements er reservations: Denis Rouffart 0474/997942

1er stage enfants sponsorisé par l'ADEPS

Premier Stage enfants à Grez-Doiceau
Le premier stage enfants sponsorisé par l'ADEPS à eu lieu du 20 au 24 août 2007.

Entre 8 et 10 participants de 6 à 18 ans chaque jour de 14:00 à 16:00.

Merci à l'Espace Jeunes de Grez-Doiceau pour la logistique impécable.
Merci à tous et à l'année prochaine.

Cliquer çi-après pour voir la photo =>>>

Voyage au Japon Octobre 2006

Mon premier voyage au Japon
Voyage à Tokyo, mars 2005.
Bruxelles Midi, 28 mars, 20h30, nous sommes tous au complet et en pleine forme devant le bureau de check-in d’Air France.L’équipe se compose de : Antoine Vermeulen, président de la VAV, notre guide ;Rudy son fils ,guide en second ;Claude Nottebaere, David BOCCELLA, Jean-Michel ABRASSART, son frère et Francis KEMPEN du club de Wavre ; Frederic Burnay, du club d’Aubange;Inge et Andy Cardon du club d'Ostende (VAV) ;Luc Slagmuylders, Jan Van Breedam et Chris De Vos, du club de Merchtem (VAV);Steven Ghysels du club de Lier (VAV);mon épouse Danielle et moi-même.
Après un “check-in” sans problèmes, nous voilà installés confortablement à bord d’un Thalys en direction de Paris Charles de Gaule. Nous sommes tous très curieux de savoir ce qui nous attend au Japon, excepté Antoine bien sûr, puisque c’est son 10ème voyage et donc lui, il sait !
Charles de Gaule, 22h15, arrivée au terminal 1 tout neuf d’Air France. L’enregistrement des bagages peut se faire suivant 3 files différentes, à gauche, à droite ou au centre. Nous nous répartissons dans chaque file pour voir qui arrivera le premier (eh oui !nous sommes encore en Europe…).
Départ prévu à 19h30 à bord d’un Boeing 777-500. Arrivés à bord, nous constatons que les couples sont séparés (nouvelle politique d’Air France ?) Je me retrouve à côté de Claude (il est sympa mais bon…) et nous décidons donc pratiquement tous de changer de place suivant les affinités de chacun (ils sont spéciaux ces Belges se disait l’hôtesse !).
Nous voilà enfin installés et en route vers l’Orient. Après 12 heures de vol, 8 heures de décalage horaire, 2 repas, 4 films, 5 jeux vidéos, 3 magazines et quelques heures de sommeil (sauf pour les Japonais à bord qui parviennent à dormir n’importe où !), nous arrivons à Tokyo Narita Airport en passant par la Scandinavie, la Russie (Sibérie) et la mer du Japon.
Déjà au contrôle des passeports et à la douane, on sent le changement qui s’annonce. Les policiers ont des gants blancs, ils sont souriants et tout se fait normalement dans l’ordre et sans bousculade… chacun dans sa file !
Vers 19h30, nous voilà arrivés à l’hôtel « Sun Lite » en plein centre de Tokyo dans le quartier de Shinjuku plus exactement.Shinjuku est sans doute le quartier le plus authentique de Tokyo, situé au sud-ouest de la ville. Les activités dans ce quartier se succèdent 24 heures sur 24.On y trouve plusieurs milliers de bars, 800 restaurants, bureaux, salles de jeux, cinémas, plusieurs magasins (superficie de 158.000 m2) mais aussi mille tonnes d’ordures par jour.Le quartier se regroupe autour de son énorme gare (3 fois plus grande que la gare du midi à Bruxelles et répartie sur 3 étages).Neufs lignes de train et de métro y convergent. Cela fait 138 trains par heure dans la journée et 3.600.000 voyageurs…
Après une courte nuit, tous les pratiquants d’aïkido sont réunis à 5h45 du matin (dur, dur !) dans le hall de l’hôtel. Départ à pied vers l’Aïkikaï. Après une dizaine de minutes de marche nous arrivons devant l’entrée. Les formalités d’inscription sont rondement menées et dans l’ordre (comme d’habitude). Les cours du Doshu sont donnés tous les jours de 6h30 à 7h30.Nous arrivons dans le dojo et déjà nous pouvons sentir une atmosphère de paix et de sérénité, très peu de bruit, les pratiquants sont déjà nombreux et de toutes les nationalités (17 nationalités différentes). Un salut à l’entrée (en seiza) et nous prenons place parmi la cinquantaine de pratiquants. 6h30 précise, Moriteru Ueshiba fait son entrée dans le dojo. Pour la première fois (pour la plupart d’entre nous) nous allons avoir cours avec le petit-fils de O Senseï, tout un symbole…
Nous commençons par un échauffement, court mais précis, orienté vers la respiration, suivi d’exercices de « stretching » et enfin pour terminer, quelques roulades arrières en essayant de ne pas se télescoper en tombant.Le Doshu invite son fils et commence par nous montrer une première technique3 fois à droite, 3 fois à gauche, aucune explication et c’est à nous de jouer… façon de parler !
Il est clair que notre capacité d’observation doit être très grande (surtout si tôt le matin) et notre attention doit être au maximum si nous voulons profiter de ce type d’enseignement.
Je constate plusieurs choses : le Doshu a exécuté 6 fois la technique et 6 fois l’exécution était rigoureusement identique, les mains, les hanches, les pieds étaient toujours placés au même endroit. Son aïkido était sphérique, circulaire, fluide et précis … du grand art.
Pour mon premier cours, je suis invité par un monsieur plus âgé que moi et de petite taille qui me fait l’honneur de commencer la pratique. Au fur et à mesure du déroulement du cours il me dit en anglais qu’il s’appelle Watanabe, qu’il a 65 ans, qu’il est 5ème DAN et qu’il est un ami du Doshu. En effet, le Doshu est venu plusieurs fois près de nous pour plaisanter. Il me dit aussi qu’il fait de l’Aïkido tous les matins avant d’aller au travail et que cela lui permet de conserver la forme. Je peux vous confirmer qu’il avait la forme ! Après une demi-heure j’étais rouge comme un poivron et les techniques s’enchaînaient les unes après les autres.Je pratique donc une heure avec Watanabe San (à l’Aïkikai on pratique tout le cours avec le même partenaire) dans la bonne humeur et surtout, et ceci a été confirmé par tous les membres du groupe, dans le respect de l’intégrité de son Uke. Aucune force dans les mouvements, aucune agressivité, une vigilance totale à votre égard afin d’éviter au maximum toute blessure.
Je jette un coup d’œil à mes collègues belges, ils sont tous occupés à travailler assidûment et à souffrir en silence !
Je voulais surtout savoir en venant pratiquer au Japon si notre aïkido était pareil à celui de l’Aïkikaï et si nous étions sur la même longueur d’onde ? Sans hésitation, la réponse est oui ! Certes, il y a des variantes dans certains cas, mais la base est identique, irimi, tenkan,maaï, kokyu, … aucun de nous n’était dépaysé, du moins pour la pratique de notre art.
Le premier cours est terminé (ouf !). Nous retournons à l’hôtel pour une bonne douche (les douches de l’Aïkikaï sont froides…) et un petit-déjeuner, japonais pour certains (les courageux) ou américano-continental pour les autres (les moins téméraires).
Dans la journée, Antoine nous propose de visiter Asakusa (prononcez « Asaxa »).Il s’agit d’un grand carré quadrillé de ruelles, deux allées principales, celle des boutiques et celle des théâtres, un grand temple au cœur du quartier.Tout s’organise autour du grand temple Kannon. La longue allée qui mène au temple passe sous deux portes monumentales, la porte du Tonnerre et la porte du Trésor. Avant d’arriver au temple, possibilité de se purifier soit à la fontaine en buvant un peu d’eau (qu’on recrache aussitôt dans une rigole) ou soit en s’imprégnant de fumée d’encens.
L’après-midi se termine par l’achat de cadeaux dans les innombrables boutiques remplies de japonaiseries telles que des ombrelles de papier, des éventails, des souliers pour chien, nourritures en plastique pour les vitrines de restaurants (cela vous évite de commander un repas en japonais car il suffit de pointer le doigt). Asakusa est en quelque sorte le « souk » de Tokyo.
Retour à l’hôtel par le métro tentaculaire. Heureusement qu’Antoine connaît le chemin du retour. Nous nous apercevons tout de suite que les Tokyoïtes sont très serviables et n’hésitent pas à nous aider dans ce labrynthe de couloirs.
Arrivés dans le métro (un métro toutes les trois minutes !), nous constatons qu’une personne sur deux dort. Comment diable font-ils pour savoir quand ils doivent descendre ?L’usage des GSM est interdit dans le métro et il est souhaitable de parler tout bas ou pas du tout, afin de ne pas perturber la quiétude du voyage (pas de stress inutile s.v.p.).En fait nous étions les seuls gaïjin (Etrangers) à commenter haut et fort notre journée.
Le deuxième jour après un nouveau cours fructueux à l’Aïkikaï So Hombu, nous avons pris la direction du palais impérial, autrefois château d’Edo, retiré derrière des douves profondes. Nous nous sommes dirigés ensuite vers Ginza (champs Elysée de Tokyo) réputé pour ses magasins de luxe et ses néons multicolores.Le théâtre de Kabuki n’est pas loin.
Nous nous sommes promenés ensuite dans le parc de Ueno, le plus vaste de la capitale. Au mois d’avril les cerisiers devaient être en fleurs, mais pas de chance, la floraison était en retard.
Le 3ème jour a été consacré à la visite de la « Tokyo tower », réplique légèrement plus haute (333 mètres) et plus légère (4000 tonnes) que la tour Eifel. De l’observatoire situé à 150 mètres on peut découvrir le panorama de la ville qui s’étend à perte de vue, d’un côté (par temps clair) le mont Fuji, de l’autre une vue superbe sur la baie de Tokyo et le Rainbow Bridge, réplique d’un pont célèbre de New York…
Le soir nous avons décidé de découvrir Tokyo « by night » en commençant par un des fameux bars à sushis : boulettes de riz vinaigré, recouvertes de poisson cru et accompagnées d’une moutarde verte au gingembre très piquante appelée wasabi qui courent sur un tapis roulant le long du comptoir. Tout ce qui est au menu est visible derrière une vitrine réfrigérante. On arrose le tout d’un thé vert (gratuit).
Nous avons ensuite fait une promenade digestive dans les quartiers animés de Shinjuku où pullulent les bars à Karaoké qui est un des divertissements favoris des Japonais comme le base-ball d’ailleurs (étrange…) et le Sumo bien sûr.Nous avons enfin terminé la soirée dans un bar (imitation café français) spécialisé en café servi à toutes les sauces !
Le séjour s’est terminé par une visite au dojo de Ki-Tamura San (un ami d’Antoine) où nous avons été accueillis toujours aussi chaleureusement (surtout après le cours…).Nous avons pratiqué deux heures sans problèmes et dans la bonne humeur. Seul point étonnant, c’est le partage du dojo en deux groupes distincts, c’est vous dire que les places sont chères.
Tokyo est la ville la plus sûre du monde (c’est ce que les Japonais disent avec fierté). Les femmes peuvent se promener sans être importunées. L’absence de violence saute au yeux.L’explication en serait un très strict contrôle social, pas seulement par les forces de police, mais bien grâce à un système de discipline et respect de groupe que les gens s’imposent mutuellement. Les Japonais n’ont pas le droit de perdre le contrôle d’eux-mêmes, car cela attirerait la honte sur leur groupe … à méditer.
Que de souvenirs, de questions sans réponses, d’images fortes. Le dépaysement était total, nous y retournerons.Domo Arigato à Antoine pour nous avoir si bien guidés.